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a propos les continades de l’amour les bibliothèques connaissez-vous l’école nationale des chartes? ( 7 novembre, 2013 ) quelques photos de ce temps fort avec m. weisselberg publié dans culture par abc60 commentaires fermés -- ( 7 novembre, 2013 ) m. weisselberg et la laïcité publié dans culture par abc60 commentaires fermés -- ( 22 octobre, 2013 ) « la laïcité pour un meilleur vivre ensemble » chers amis bibliophiles, je vous rappelle que notre prochaine conférence aura lieu le mercredi 6 novembre de 15h à 16h en la salle st nicolas. monsieur jean-pierre weisselberg sera notre intervenant. en voici quelques notions . bien amicalement, la présidente. la laïcité en france est un principe qui distingue le pouvoir politique des organisations religieuses – l’état devant rester neutre – et garantit la liberté de culte (les manifestations religieuses devant respecter l’ordre public) ; il affirme parallèlement la liberté de conscience et ne place aucune opinion au-dessus des autres (religion, athéisme, agnosticisme ou libre-pensée), construisant ainsi l’égalité républicaine. il ne faut pas confondre la laïcité avec la laïcisation. la laïcité ne consiste pas à combattre les religions, mais à empêcher leur influence dans l’exercice du pouvoir politique et administratif, et de renvoyer parallèlement les idées spirituelles et philosophiques au domaine exclusif de la conscience individuelle et à la liberté d’opinion. « la france est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale ». la laïcité est donc au cœur du pacte républicain. elle reconnaît à tous les citoyens des droits – la liberté de conscience et la liberté de culte – et impose des devoirs : le respect des droits d’autrui et le respect de l’ordre public. comment s’assurer que ces droits et ces devoirs sont respectés ? le principe de laïcité a pris corps pour la première fois pendant la révolution française : l’abolition de l’ancien régime en août 1789 s’est accompagnée de la fin des privilèges ecclésiastiques et de l’affirmation de principes universels, dont la liberté de conscience et l’égalité des droits exprimés par la déclaration des droits de l’homme. au xixe siècle, les lois de sécularisation ont progressivement affranchi l’état de ses liens historiques avec l’église catholique et créé de nouvelles normes politiques et sociales bâties sur le principe de l’universalisme républicain. ce processus, qui prenait place dans un mouvement plus large lié à la modernité, a confié au peuple souverain la redéfinition des fondements politiques et sociaux : les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, l’organisation de l’état, ses composantes et ses représentations, l’éducation, les rites de la vie civile, l’évolution du droit et de la morale, etc., indépendamment de tout dogme religieux. la troisième république a notamment recréé l’organisation du système scolaire, en instaurant l’enseignement public, laïque et obligatoire (lois jules ferry). ce processus s’est conclu par la loi sur la séparation des églises et de l’état en 1905, qui a marqué l’aboutissement d’une laïcisation affirmée. au long du xxe siècle, l’état a légiféré et généralisé la laïcité en concevant de nouvelles règles de droit qui concernent la famille et l’individu. avec la constitution française de 1958, la laïcité fonde désormais le pacte républicain et garantit l’unité nationale. publié dans abc , compiã¨gne , conferences , culture_connaissance par abc60 commentaires fermés -- ( 2 septembre, 2013 ) des fouilles archéologiques? pourquoi, comment, qui? voici un dossier qui peut vous renseigner sur les raisons d’entamer une fouille et autres raisons, en attendant de poser vos propres questions au conférencier. bonne visite. pourquoi fouiller ?: lever aux aurores, comme à l’armée. après le petit-déjeuner commun, le directeur du chantier y va de son petit briefing et expose le programme du jour. la matinée, on fouille, au rythme des coups de pelle et de pioche dans le sol et des petits frottements de brosse à dents sur la pierre. plus loin, d’autres photographient, nettoient, puis restaurent méticuleusement les objets déterrés. l’après-midi, c’est relâche : randonnée dans la forêt du coin ou farniente sur la plage pour certains, conférences et débats improvisés avec les archéologues du chantier pour d’autres. en soirée, tout ce beau monde finit par se retrouver autour de la même table pour dîner et bavarder. voilà à quoi pourrait ressembler une journée-type sur un chantier archéologique. si effort physique, culture et vie en communauté font généralement partie du programme de vos vacances, alors un séjour en tant que bénévole sur un chantier de fouilles devrait pouvoir vous combler. si, au contraire, les choses anciennes vous rebutent et que vous êtes plutôt du genre grasse mat’ en été, on aura peu de chances de vous voir jouer aux archéologues au mois d’août prochain. car le chantier de fouilles est avant tout un lieu de socialisation où il faut faire preuve de respect mutuel et d’esprit d’équipe. on vous demandera de bien respecter les horaires de travail et de participer tant que possible à la vie du chantier (un peu comme dans une abbaye). l’autre avantage du chantier de fouilles, et qui devrait ravir les plus passionnés d’entre vous, ce sont les activités proposées. elles sont très variées et le responsable du chantier fait en sorte d’initier chaque fouilleur bénévole à tous les aspects du métier : étude et classement du matériel archéologique, nettoyage et restauration des céramiques, relevés graphiques du terrain, traitement des données sur ordinateur, etc. qui peut fouiller ?: si les règlements varient d’un site à l’autre, il existe, pour les bénévoles, des conditions d’admission qui restent communes à tous les chantiers de fouilles. il faut, dans tous les cas, être âgé d’au moins 18 ans . certains chantiers en france proposent cependant d’accueillir des mineurs âgés d’au moins 16 ans (en nombre limité), sur autorisation parentale uniquement. quelques sites en france proposent même des stages d’initiation à l’archéologie pour les plus jeunes. c’est le cas du parc archéologique européen du mont beuvray dans le morvan qui organise chaque été, entre la mi-juillet et la mi-août, des stages payants pour les jeunes âgés de 13 à 17 ans. la participation à un chantier de fouilles ne requiert pas une formation ou une compétence particulière en archéologie, mais il se peut qu’un responsable de chantier donne la priorité aux étudiants dont le cursus est lié aux sciences humaines (archéologie, histoire, histoire de l’art…). cependant, il est recommandé aux bénévoles d’être, d’une part, très motivés , et, d’autre part, en bonne condition physique , surtout sur les sites au relief difficile ! attention, lors de votre inscription, on vous demandera probablement une lettre de motivation ainsi qu’une attestation de bonne santé, histoire de vous faire comprendre qu’un site archéologique n’est pas un village de vacances. quand fouiller, et combien de temps ?: les campagnes de fouilles programmées étant généralement menées par des universitaires, elles coïncident donc avec les périodes de congés scolaires : au printemps, pendant les vacances de pâques, mais les chantiers à cette époque restent rares, alors qu’en été, entre le mois de juin et la fin septembre, l’ensemble des chantiers sont en activité. c’est donc sous le soleil que l’on fouille, ce qui n’est pas forcément une bonne chose compte tenu des fortes températures qui peuvent régner sur un chantier en plein mois de juillet. quand il fait trop chaud, les fouilles se déroulent en matinée. dans les départements du sud, elles débutent tôt (parfois vers 7 h du matin !), afin d’échapper aux fortes chaleurs de l’après-midi. quant à la durée des séjours proposés aux bénévoles, elle varie selon les sites. si la plupart des chantiers proposent des séjours de fouilles allant d’une à trois semaines, certains sont plus exigeants et vous demanderont de participer trois semaines au minimum. où fo